État des routes
L’expertise des gestionnaires
La Presse
Au Laboratoire de Montréal du MTQ, chaque lot de bitume acheté par le gouvernement est testé sous toutes ses coutures. Des machines l’étirent, le chauffent, le font vieillir en accéléré, y font passer des roues à répétition pour étudier son comportement. La Ville de Montréal a aussi son propre laboratoire. « Mais imaginez une municipalité de taille moyenne, fait remarquer Alan Carter, de l’ETS. Le responsable des routes est probablement un ancien chauffeur de pépine qui est monté en grade. Il peut être excellent, remarquez. Mais il risque parfois aussi de manquer de connaissances. »